Communiqué de presse

Des dirigeants interconfessionnels se réunissent pour promouvoir la paix et la coopération à Addis-Abeba, en Éthiopie  

Le président de l'interrégion d’Afrique Centrale, Ian S. Ardern, participe à la conférence internationale sur le dialogue interreligieux et fait un discours

La deuxième conférence internationale sur le dialogue interreligieux s'est ouverte à Addis-Abeba, en Éthiopie, par un appel retentissant à l’action collective pour promouvoir la coexistence pacifique, la dignité humaine, le développement, la préservation de l'environnement et lutter contre les discours de haine, la violence et la xénophobie.

La conférence, qui a duré deux jours, a rassemblé des dirigeants religieux, des responsables gouvernementaux de haut niveau, des ambassadeurs de différents pays et des représentants d'organisations continentales et internationales. L'objectif principal était d'honorer et de promouvoir l'action collective interconfessionnelle en Afrique, sous le thème « Action collective interconfessionnelle pour promouvoir la coexistence pacifique, la dignité humaine, le développement, la préservation de l'environnement et lutter contre les discours haineux, la violence et la xénophobie. »   

La conférence a été organisée conjointement par le Conseil interreligieux d'Éthiopie, l'UA, le Forum interconfessionnel du G20, le Forum de dialogue interconfessionnel et l'Initiative religieuse unie.   La conférence a rassemblé des centaines de participants de différentes religions d'Afrique et du monde pour commémorer la semaine mondiale de l'harmonie interconfessionnelle et la journée de la règle d'or 2024.

Lors de la séance d'ouverture, Elder Ian S. Ardern, président de l’interrégion d’Afrique Centrale de l'Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, a fait un discours passionné soulignant l'importance de l'unité et de la collaboration entre les dirigeants religieux. Et d’ajouter : « Notre travail vital en tant que dirigeants religieux, individuellement et collectivement, consiste à retrouver le sens de bonne volonté et d'humanité auquel chacun d'entre nous aspire. Notre rassemblement même est la preuve que la religion transcende les frontières et que nous collaborons à un changement positif dans tous nos pays et sur ce magnifique continent qu'est l'Afrique. »

Dans son discours, Elder Ardern a souligné l'opportunité unique qu'ont les dirigeants religieux en Afrique d'influencer positivement les dirigeants politiques. Il a exhorté les dirigeants religieux à s'unir, en déclarant : « Collectivement, nous avons un rôle essentiel et pouvons continuer à le jouer en tant qu'agents du changement. Notre rôle est si essentiel que si nous n'agissons pas dans l'unité et ne nous mobilisons pas, nous risquons de mettre en péril ce qui reste de bon dans la société. C'est le mandat et la capacité que Dieu nous a donnés d'inspirer et de motiver les personnes, les communautés et les pays à prendre des mesures positives pour un avenir meilleur. »

Réfléchissant aux défis auxquels l'Afrique est confrontée, Elder Ardern a reconnu la prévalence de la pauvreté, du chômage, du tribalisme et des conflits, mais il a également souligné l'abondance de l'espérance, de l'amour et de la foi en Dieu. Il a souligné l'importance d'exploiter ces éléments positifs pour apporter des améliorations tangibles dans la vie des gens.

S'appuyant sur des exemples de solidarité et de compassion, tels que la réponse à l'attaque de la mosquée de Christchurch, en Nouvelle-Zélande, Elder Ardern a mis l'accent sur l'interconnexion de l'humanité. Il a exhorté les dirigeants religieux à montrer l'exemple en encourageant l'ouverture des cœurs et des esprits et en embrassant la diversité tout en préservant le caractère unique des différentes confessions.

Elder Ardern a conclu son discours en lançant un appel à l'action : « C’est le moment, c'est le lieu. C'est nous qui pouvons, qui sommes et qui devons continuer à être capables de changer. Plus nous serons unis, plus nous serons concentrés dans notre quête, plus le rythme du changement sera rapide, pour le bien de l'Afrique et au nom de Jésus-Christ. »

La deuxième conférence internationale sur le dialogue interreligieux témoigne de l'engagement des dirigeants religieux à travailler ensemble pour le bien commun, en promouvant la paix, la compréhension et la coopération en Afrique et au-delà.

Remarque concernant le nom de l’Église:Quand vous parlez de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, veuillez utiliser le nom complet de l’Église la première fois que vous la mentionnez. Pour avoir plus de renseignements sur l’utilisation du nom de l’Église, consultez notre Guide de rédaction.