Lundi, au bureau des Nations Unies à New York (États-Unis), la directrice des services humanitaires de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours s’est exprimée sur l’importance du travail en collaboration pour résoudre le problème de la pauvreté.
Participant à une table ronde de la Commission de la condition de la femme sur le thème de l’unité contre la pauvreté, Sharon Eubank a dit que la vie d’une sainte des derniers jours du XIXe siècle constitue un modèle à suivre aujourd’hui. Martha Hughes Cannon, professionnelle de la santé expérimentée, a contribué à la mise en place d’un système de santé publique en Utah pour aider les mères et leurs bébés, battant au passage son mari dans la course au sénat pour mener ce projet à bien.
Sœur Eubank a dit : « Le grand message de Martha Hughes Cannon est qu’il faut travailler ensemble. Vos opinions politiques peuvent être différentes de celles des autres dans votre famille, dans le corps législatif et dans votre collectivité, et le seul moyen d’avancer est de créer des liens avec des personnes qui ne pensent pas comme vous. Il faut trouver un terrain d’entente. C’est de là que viennent les plus grands progrès. C’est ce qui me motive. »
Les autres intervenantes étaient Megan Gilgan, directrice adjointe de la division Collecte de fonds et partenariats dans le secteur privé de l’UNICEF, et Aghadeer Jweihan, officier à la Cour royale de Sa Majesté Royale, le roi Abdallah de Jordanie, et directrice adjointe du bureau de Son Altesse Royale, la Princesse Taghrid Mohammad.
Aghadeer Jweihan a déclaré que son expérience montre que « l’on ne peut pas travailler seul et qu’il est nécessaire d’avoir beaucoup de collaborateurs. » Sans le financement d’organisations internationales, telles que l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours et bien d’autres, la Jordanie ne pourrait pas subvenir aux besoins des millions de réfugiés qu’elle accueille.
Megan Gilgan a dit que travailler ensemble implique aussi de travailler avec les familles. Elle a exprimé : « Le soutien des réseaux familiaux est quelque chose d‘extrêmement stimulant’.
De nos jours, nous en savons davantage sur ce qui aide les enfants à s’épanouir. Si nous pouvons donner aux parents les moyens d’acquérir ce genre de compétences et d’idées, cela rend les familles plus fortes et les aide à naviguer dans un monde qui change très vite. »
Sœur Eubank a dit que son expérience dans la présidence générale de la Société de Secours de l’Église (2017-2022) lui a enseigné que « nous devons travailler avec la famille dans l’unité. »
Elle a continué : « Nous traitons les femmes comme si elles étaient indifférentes à tout le reste, [comme si] elles n’étaient pas attachées à leur foi, à leur mari, à leur famille ou à leurs frères. Nous devons aborder ce sujet de manière globale sinon aucun progrès ne sera fait. »
Sœur Eubank a ajouté : « Faites appel à vos ressources et à vos réseaux au sein de vos collectivités, et à votre Dieu pour progresser dans nos efforts pour combler ce fossé, parce que nous avons encore du chemin à parcourir. Les femmes ne prendront pas la place qui leur revient de droit, et que la société a besoin qu’elles prennent, tant que nous n’aurons pas réussi à combler ce fossé et à faire que les hommes et les femmes travaillent efficacement ensemble. »
Carol McConkie, ancienne membre de la présidence générale des Jeunes Filles (2013-2018), est vice-présidente de la Commission de la condition de la femme de l’ONG, à Genève (Suisse), depuis 2021. Elle a déclaré que des événements comme celui qui a eu lieu lundi à New York vont au-delà d’une simple conversation.
Elle a ajouté : « Ces événements servent à établir et à créer des relations qui permettent de passer des paroles à l’action sur le terrain, ce qui est un objectif très réel et nécessaire. Tout le monde peut faire quelque chose, et travailler ensemble, en partenariat en tant que gouvernements, organisations et individus créé une unité d’objectif et de ressources qui peuvent efficacement sortir de la pauvreté les populations vulnérables, en particulier les femmes et les filles. »