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Communiqué de presse

Ce que les dirigeants de l’Église ont enseigné lors du forum interconfessionnel du G20 en Afrique du Sud

Leur objectif : servir les pauvres et promouvoir l’autonomie

Dans un monde en quête d’unité, quelque 500 dirigeants mondiaux, dont six dirigeants de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, se sont réunis cette semaine en Afrique du Sud à l’occasion du forum interconfessionnel annuel du G20 (IF20). Leur mission est de contribuer, par le dialogue et le service envers les plus démunis, à bâtir un monde plus inclusif et plus éthique.

Thierry K. Mutombo, président de l’interrégion d’Afrique centrale de l’Église, a dit : « Ce forum est une occasion donnée par Dieu, de déterminer comment nous pouvons continuer à faire collectivement une réelle différence dans la vie des autres. Nous devons cesser de chercher des raisons de nous diviser et, au contraire, rechercher des occasions d’être unis et de servir les autres ensemble. Collectivement, nous pouvons jouer un rôle essentiel en favorisant le changement, comme nous l’avons fait jusqu’à présent. Notre rôle est véritablement crucial. C’est lorsque nous aidons nos frères et sœurs, que nous ressentons notre plus grande joie. »

Frère Mutombo a tenu ces propos le 11 août, lors d’une session où plusieurs responsables religieux ont fait part de leurs réflexions sur les grands enjeux et défis de la conférence. Frère Mutombo a présenté l’action humanitaire de l’Église dans le monde entier et a souligné que les saints des derniers jours « se sentent proches de ceux qui souffrent de quelque façon que ce soit. »

Frère Mutombo a déclaré : « En tant que fils et filles de Dieu, nous sommes tous frères et sœurs. Nous suivons cette exhortation de l’Ancien Testament : ‘Tu ouvriras ta main à ton frère, au pauvre et à l’indigent dans ton pays.’ »

Frère Mutombo a dit : « J’exprime notre engagement indéfectible, en tant qu’Église et en tant que disciples de Jésus-Christ, à servir côte à côte et main dans la main tandis que nous nous efforçons d’élever autrui, partout et de toutes les manières possibles. Ce monde, et particulièrement le continent africain, ne sera plus jamais le même. »

Les participants à l’IF20 ont rapidement concrétisé cet engagement en se réunissant le 12 août afin de préparer 32 400 repas nutritifs destinés aux personnes dans le besoin.

Elissa McConkie Gifford, directrice des opérations pour les services de l’entraide et de l’autonomie de l’Église, s’est exprimée ainsi : « Ce projet de service a été un vrai moment de joie. Nous avions des jeunes, des personnes plus âgées, des gens de toutes confessions et de toutes cultures. Nous avons exprimé notre amour commun pour la musique et nous avons pris plaisir à mettre la main à la pâte pour accomplir une tâche vraiment importante, plutôt que de simplement rester assis à parler de ce que nous pourrions faire. »

L’Ubuntu en action grâce à l’autonomie

Tout au long de la semaine, les interventions des dirigeants de l’Église ont reflété le thème du sommet : « L’Ubuntu en action ». L’Ubuntu est une philosophie africaine qui signifie « je suis, parce que nous sommes ». Leurs propos ont souligné l’importance de l’autonomie.

Le 11 août, Adeyinka Ojediran, de la présidence de l’interrégion d’Afrique de l’Ouest, a participé à une table ronde aux côtés de six autres intervenants, consacré à la durabilité financière, à la gestion de la dette et au financement climatique, des enjeux cruciaux pour l’Afrique. Comme frère Mutombo, il a insisté sur la nécessité d’un changement de l’intérieur.

« Il est dit qu’une doctrine bien comprise influence davantage les comportements que la science du comportement », a déclaré frère Ojediran, lui-même natif du Nigéria. Il a ensuite invité l’auditoire à réfléchir à la question suivante : « Que faisons-nous, dans nos interactions et nos engagements, qui puisse transformer les gens de l’intérieur [afin] que leurs actions aient un impact positif à l’extérieur et nous conduisent au monde que Dieu veut pour nous ? »

Plus tard dans la session, frère Ojediran a souligné l’importance de la responsabilité des dirigeants politiques.

Il a invité : « Nous en appelons à la conscience des décideurs politiques [pour] qu’ils voient les individus comme des enfants de Dieu et qu’ils s’interrogent sur leur responsabilité devant notre Créateur quant aux décisions qu’ils prennent et qui affectent les plus vulnérables. »

Le 11 août également, Denelson Silva, de la présidence de l’interrégion d’Afrique du Sud, s’est joint à une table ronde consacrée à la lutte contre la faim. Originaire du Brésil, il a présenté un aperçu des efforts de l’Église pour améliorer la nutrition infantile à l’échelle mondiale. Il a souligné l’importance du travail visant à soulager la faim, à fournir de l’eau potable et à développer des jardins communautaires. Il a également insisté sur la notion d’autonomie.

« Je crois que la faim peut être vaincue lorsque nous tendons la main. Mais cette aide n’a pas vocation à être permanente », a déclaré frère Silva. « En tant qu’enfants de Dieu, nous avons le potentiel divin de faire par nous-mêmes ce que personne d’autre ne peut faire. Car moi seul connais mes propres besoins. C’est parce que je connais mes besoins et que j’ai confiance en Dieu, que je peux changer le cours de ma vie. Cette prise de conscience me permet également d’influencer positivement ma famille, ma communauté et ma postérité. »

Adilson de Paula Parrella (également originaire du Brésil), de la présidence de l’interrégion du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord, a fait part de ses réflexions sur la liberté religieuse lors d’une table ronde. Il a souligné la responsabilité des religions de servir leurs communautés.

Frère Parrella a déclaré : « Où que nous soyons, nous devons nous impliquer dans le pays qui nous accueille. Nous devons nous impliquer dans les projets humanitaires et d’aide d’urgence qui conduiront les gens vers l’autonomie. Nous devons nous impliquer dans la vie de la communauté et promouvoir le bien-être collectif. »

La manière dont l’Église de Jésus-Christ soutient le ministère de la Famille des Émirats arabes unis en est, selon lui, un exemple concret.

Frère Parrella a expliqué : « Tout ce dont nous discutons au niveau institutionnel commence au foyer avec les parents, en enseignant et en donnant l’exemple à nos enfants. En résumé, nous enseignons les principes corrects, et ils se gouvernent eux-mêmes. Mais nous montrons l’exemple dans notre manière de traiter les autres et nous dirigeons avec respect et amour. »

Deux jours plus tard, Vaiangina Sikahema, de la présidence de l’interrégion d’Afrique du Sud, s’est joint à une table ronde consacrée à l’aide aux personnes les plus vulnérables des collectivités. Ancien joueur de la National Football League et immigré aux États-Unis, frère Sikahema, a raconté les leçons qu’il a apprises lorsqu’il était enfant au Tonga, alors que sa famille était pauvre et bénéficiait du soutien de l’Église.

Frère Sikahema a dit : « L’Église a enseigné à mes parents que nous devions contribuer à notre propre autonomie. Même avec le peu d’argent qu’ils gagnaient, l’Église nous demandait de payer la dîme. Parce que nous recevions de l’aide alimentaire du magasin de l’évêque, mes parents nous encourageaient, chaque samedi, à y aller pour y travailler, nettoyer, remplir les étagères, balayer et passer la serpillière. Savez-vous ce que cela nous a apporté ? Cela nous a rendu dignes. Cela nous a appris, en tant qu’enfants, que nous devions travailler pour tout ce qui nous était donné. »

Le même jour, lors d’une autre table ronde, Isaac K. Morrison, de la présidence de l’interrégion d’Afrique de l’Ouest, a parlé de l’importance des voix locales pour aider les collectivités à surmonter leurs difficultés.

Le natif du Ghana a expliqué qu’il est essentiel d’établir de solides relations de confiance avant que des catastrophes ne surviennent. Il a souligné la nécessité d’une culture de préparation aux situations d’urgence. Il a également insisté sur l’importance de permettre aux personnes touchées par des catastrophes de participer au processus de guérison de la communauté. Il a appris cette dernière leçon il y a des années, lorsque son épouse et lui ont perdu leur bébé.

Frère Morrison a dit : « Cela a été très difficile pour nous. Savez-vous ce qui nous a aidés ? De nombreux membres de notre communauté et de notre foi nous ont écrit ou sont venus nous rendre visite en nous racontant leur propre expérience. Cela nous a apporté tellement de réconfort, de consolation et de guérison.

Il serait naturel de se dire : ‘Oh, cette personne a traversé tellement de choses. Protégeons-la. Sauvons-la. Préservons-la. Mais si nous leur permettons de raconter leur histoire, ce qui leur est arrivé et ce qu’ils ont fait, ils deviennent une partie de la solution. Cela contribue au processus de guérison. »

Les observations finales de frère Morrison reflètent l’esprit et l’objectif plus larges du rassemblement de la FI20.

Il a affirmé : « Comme Jésus l’a enseigné : ‘Heureux ceux qui procurent la paix, car ils seront appelés fils de Dieu !’ Une fois que nous mettons nos ressources et nos idées en commun, nous devenons une communauté forte pour la paix. »

Remarque concernant le nom de l’Église:Quand vous parlez de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, veuillez utiliser le nom complet de l’Église la première fois que vous la mentionnez. Pour avoir plus de renseignements sur l’utilisation du nom de l’Église, consultez notre Guide de rédaction.