Du premier chant à la grande finale du Chœur Alléluia, le public en direct et virtuel de la deuxième édition annuelle de La Soirée Musicale Éclairer Le Monde au centre de pieu de Kinshasa à Kinshasa, en République Démocratique du Congo, s’est diverti et a été inspiré. L'événement était fidèle à son titre, car il s’agissait d’une belle soirée musicale au cours de laquelle six chorales ont éclairé le monde avec de la musique de Noël centrée sur le Christ.
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Pour la deuxième année consécutive, six chorales se sont réunies au centre de pieu, à l'ombre du Temple de Kinshasa de l'Eglise de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, pour célébrer en musique la naissance de Jésus-Christ. Le département des communications de l’interrégion d’Afrique Centrale de l'Église et les onze pieux de la région de Kinshasa ont collaboré pour réunir les six chorales, les dignitaires locaux et un grand public pour célébrer en musique la naissance la plus importante de l'histoire du monde.
Issues de la Fédération congolaise de musique chorale, les six chorales qui se sont produites comprenaient Voix de Baobabs de Kinshasa, Opéra de Kin, Voix Parfaite, Chœur Cantate Dominum, Chœur Canticum s’est joint au Chœur Éclairer Le Monde. Chaque chorale est hébergée par une église chrétienne locale. Les 50 membres du ‘Chœur Éclairer Le Monde’ viennent des 13 pieux de Kinshasa.
Après les prestations des trois premières chorales, un panel de réflexion composé de Jean Goubald Kalala, auteur-compositeur-interprète, Liliane Temuni, ambassadrice de la Croix-Rouge, Sheik Abdala, président du Conseil islamique de la RDC et Jean-Pierre Haboko, soixante-dix d’interrégion de l'Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, a débattu de la place de la bonté et des bonnes œuvres dans la société comme moyen d'éclairer le monde.
Le cheikh Abdallah a illustré la bonté par une image magnifique et inspirante. Il a dit : « La bougie donne sa lumière, mais elle se consume d'elle-même. Il en va de même pour tout acte de bonté - c'est une partie de nous-mêmes que nous offrons aux autres. »
Lilianne Temuni a partagé son expérience personnelle. À 43 ans, elle a donné naissance à des jumeaux atteints du syndrome de Down. Depuis lors, elle s’est consacrée à leur soin et a abandonné sa carrière professionnelle. Quatre ans plus tard, elle perd l'un des jumeaux et décide de retourner en RDC où elle se rend compte que de nombreux autres enfants avaient été diagnostiqués avec la même maladie et certains avec des conditions encore plus compliquées, mais sans que personne ne puisse couvrir les frais pour les sauver d'une mort imminente. Dès lors, elle ne pouvait rester inactive et a décidé d’en sauver autant qu’elle le pouvait grâce à sa fondation. Elle a déclaré : « Nous ne pouvons que donner aux autres la lumière que nous possédons car elle brûle vraiment en nous, et non pour que le monde nous glorifie. »
Jean Goubald Kalala, pour sa part, inspiré par les trois clés citées par Madame Liliane, le Soi, l'Autre et le Monde, s'est exprimé en disant : « tous les philosophes, penseurs et toutes les religions dans l'histoire du monde enseignent la nécessité d'obtenir la connaissance de ces trois choses, et ce n'est qu'en apportant la lumière à soi-même que l'on peut la donner aux autres pour parvenir à un monde éclairé. La vraie lumière, c'est la connaissance de soi à laquelle on accède sans hypocrisie par la découverte de sa propre ignorance. Nul ne peut prétendre avoir la connaissance qu'il n'a pas. Seul un véritable don de soi aux autres peut apporter la lumière dans le monde. »
Elder Jean-Pierre Haboko, soixante-dix d’interrégion, qui présidait l'événement, a déclaré : « Les hommes ne doivent pas se vanter de la bonté dont ils ont fait preuve. Car celui qui fait le bien n'attend rien en retour. »