Participation de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours au Sommet de la Femme à Kinshasa en RDC

Kinshasa, le 15 février 2025 – La deuxième édition du Sommet de la Femme s'est tenue à Kinshasa, un événement initié en 2023 par la fondation MWASI YA MUTUYA avec le soutien de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours. Ce sommet est devenu un cadre majeur de réflexion où des femmes de divers milieux politiques, culturels, économiques, scientifiques et religieux se réunissent pour produire des recommandations visant à l’édification d’une société meilleure.

La sœur Angélique, conseillère des organisations des femmes de l’interrégion d’Afrique centrale, a participé activement à ce sommet, soulignant l'engagement de l'Église dans le soutien à l'éducation, au développement et à l'autonomisation des femmes.

La Chorale Éclairer le Monde, composée d'environ 50 volontaires membres de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, a également été invitée pour chanter l’Hymne National et agrémenter l’événement par leurs prestations musicales.

Premier Panel : Édification par l'Expérience

Le premier panel a vu l'intervention de plusieurs femmes influentes :

• Sœur Angélique Tarr a parlé de la valeur de l’apport des femmes, des jeunes filles et des enfants dans la société.  « Tout commence dans la famille » a-t-elle souligné, « la personne de sexe féminin peut contribuer énormément au développement de la société. C’est pourquoi il est très important de l’encadrer sans discrimination en faisant ressortir sa valeur et le potentiel que le créateur lui a donné dès sa création »
• Madame Marie Bampende, Ministre provinciale du genre du Kasaï Central, a dénoncé les mariages précoces et a encouragé les jeunes filles à poursuivre leur éducation : « Nous devons encourager les jeunes filles à ne pas abandonner leurs études au profit d’un mariage avant l’âge requis par la loi. Femme, ayez confiance en vous, votre avenir est entre vos mains. »
• Nathalie Kambala LUSE, coordonnatrice pays de l’ONG Femmes Main dans la Main pour le Développement Intégral (FMMDI), a souligné l'importance de dire non aux abus et de les dénoncer : « Dans le contexte culturel actuel, les femmes et les filles doivent apprendre à dire non aux abus et les dénoncer car cela épargnera à d’autres personnes de devenir des victimes. »
• Odia Kabakele, esthéticienne, coiffeuse, photographe, créatrice de mode et chef d’entreprise, a insisté sur l’importance de la formation continue : « Tant que vous n'allez pas vous former, vous allez vous déformer. »

Deuxième Panel : Perspectives et Défis

• Caroline Pindi Norah, présidente de l'Association des Femmes architectes du Congo et coordonnatrice de l’ONG Mille et Un Espoir, a encouragé les femmes à croire en leur potentiel : « Vous avez le pouvoir de transformer vos rêves en réalité. Ne laissez personne vous dire le contraire. »
• Madame Catherine Fuhara Katungu, ministre honoraire de la culture et des arts, a inspiré l'audience avec son parcoure dans la vie politique : « La culture est le reflet de notre identité. En tant que femme nous construisons un avenir riche et diversifié lorsque nous a dépassons les barrières des préjugés et valorisons nos compétences. »
• Julia Luhonga Mamba, avocate, entrepreneure et DG de Mandiko Holding, a motivé les participantes en disant : « L'entrepreneuriat est une aventure audacieuse. Osez prendre des risques et vous verrez des opportunités se présenter. Ayez un mental fort, croyez en vous et entourez-vous des personnes qui croient en vous. »
• Mme Sylvie Komotir, experte au sein du Fonds de Garantie de l'Entrepreneuriat au Congo (FOGEC), a souligné l'importance légaliser ses activités pour obtenir une aide officielle : « Chaque défi est une opportunité déguisée. Persévérez et vous découvrirez des forces insoupçonnées en vous. »

Ces panels ont permis d’édifier l’audience par des échanges riches et inspirants, renforçant ainsi l’importance de l’éducation, de l’autonomisation et de la solidarité entre les femmes pour bâtir une société plus juste et équitable.