Temple Square is always beautiful in the springtime. Gardeners work to prepare the ground for General Conference. © 2012 Intellectual Reserve, Inc. All rights reserved. | 1 / 2 |
Le temple de Lubumbashi, en République démocratique du Congo actuellement en construction est un bâtiment de plain-pied d'environ 1 500 m² qui va compter des bâtiments annexes comprenant des logements pour les fidèles, des logements pour les missionnaires, un poste de garde et des bâtiments techniques. Il y aura aussi des services comprenant un centre de distribution, un centre d'histoire familiale et un centre d'accueil. Cet ouvrage requiert non seulement une importante quantité de matériaux spéciaux, mais aussi une main-d'œuvre qualifiée capable de bâtir selon le standard est les normes les plus élevés.
C’est ainsi que la société Westland, qui exécute les travaux de construction du temple, s’est associée avec la société VACC Technical Limited, une entreprise qui a mis en place un centre de formation doté d'installations ultramodernes et employant des professionnels expérimentés et certifiés à l'échelle internationale, dispensant des formations pratiques et théoriques pour apporter aux recrues la compétence nécessaire à l'achèvement de l’ouvrage.
Wayne Rossouw, le manager de projet chargé de la formation, a déclaré lors d’une interview : « Je répète toujours aux apprenants que le certificat ne suffit pas en lui-même, seule la pratique régulière, constante et assidue des théories apprises pourra vous garantir un réel développement dans votre discipline, et vous rendra autonome et libre d’apporter votre contribution à l’œuvre à laquelle vous participez. »
Moroni Kindu Lutes, un électricien de formation qui a été recruté pour travailler sur le chantier du temple, a expliqué l’importance pour lui de travailler avec des directives parfaites. « Lorsque je place une boîte d’encastrement sur le mur, je sais que mon travail sera évalué et si je me suis écarté d’un seul degré, mon instructeur me demandera de le recommencer autant de fois que nécessaire et il n’acceptera le travail que s’il respecte les mesures qui avaient été fixées. Ayant compris cela, je sais aujourd’hui que la perfection est à portée de main pour chaque tâche à accomplir et par la fidélité à chaque tâche, je peux faire une œuvre parfaite. » a-t-il déclaré.
Kamayi Guy Roger, une autre recrue avec une expérience dans la maçonnerie, a été affecté dans l’équipe des électriciens et après six mois de formation, il est devenu un des travailleurs autonomes capables d’exécuter des tâches sans superviseur. Il a souligné le fait que les minutes et les secondes comptent dans la vie et le fait de ne pas être à l'heure aura un impact sur tout. Il a raconté : « Dans une de mes tâches, j'ai eu à placer une boîte d’interrupteur à 55,5 cm mais lorsque le superviseur a mesuré, c’était 55,3. Il m’a alors remis son mètre et j’ai recommencé le travail et j’ai pu la placer à 55,5 cm. Ainsi, pendant ce temps où je recommençais, aucun autre travail ne pouvait être effectué par-dessus le mien. Ni le câblage, ni la peinture, ni la lumière, ni la décoration… bref, le temps perdu dans l’erreur a obstrué la progression harmonieuse de tout l’ensemble de l’édifice. Il en est de même pour notre vie. »
La construction du temple par ces ouvriers est la similitude même de l’enseignement parfait de Jésus-Christ qui guide ses disciples à travers la pratique répétée et constante des préceptes de son évangile jusqu’à leur application parfaite.
Pour conclure avec les mots de Wayne : « il n’y a pas de plus grande gratification pour un instructeur que celle de voir son disciple devenir capable de faire par lui-même les travaux du début à la fin et qu’il en reçoive des félicitations, c’est tout simplement merveilleux. » Ainsi en est-il pour le créateur ; son œuvre, sa gloire et son honneur sont de voir ses disciples progresser par eux-mêmes dans les éternités ayant atteint leur plein potentiel et c’est cela en effet la raison d’être du temple.