Le couple Peter et Concy, de la branche de Wanyange en Ouganda, est le premier couple scellé dans le temple de Nairobi, au Kenya.

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Tout ce que nous [mon mari et moi] voulions depuis que nous avons appris à nous connaître, à nous aimer et à nous comprendre, c'était de passer le reste de notre vie ensemble. Heureux de faire partie de l'Évangile rétabli, nous savions comment faire et nous avons dû nous efforcer d'atteindre l’objectif que nous nous étions fixés.

[Mon parcours dans l’Évangile a commencé] un paisible après-midi, alors que je devais aider ma petite cousine, Tracy, à prendre son bain. Je l'ai cherchée là où elle jouait d‘habitude, mais je ne l'ai pas trouvée. Frustrée, j'ai posé la question à ma sœur aînée, Santa, qui m'a recommandée de voir chez les voisins, où je l'ai trouvée en train de jouer avec une petite fille, Promise, et son frère Byron, des enfants de la famille de Monsieur et Madame Ondoga. Ils étaient membres de l'Église de Jésus-Christ et ont par la suite recommandé les missionnaires de venir chez nous.

Un après-midi, alors que j'étais allongée sur le canapé sans rien faire, j'ai repéré une brochure intitulée « La première vision de Joseph Smith ». Elle a éveillé ma curiosité pour que je la lise ! Mais après l'avoir lue en entièreté, toutes sortes de pensées m’ont traversé l'esprit, notamment [la question] : « Comment quelqu'un peut-il écrire quelque chose d'aussi touchant et créer une image aussi belle pour convaincre les gens ? » Cependant, une pensée persistante et forte ne cessait de me revenir, à savoir que c'était vrai, en particulier les versets de [Moroni 10:4-5] qui disent : « Et lorsque vous recevrez ces choses, je vous exhorte à demander à Dieu, le Père éternel, au nom du Christ, si ces choses ne sont pas vraies ; et si vous demandez d'un cœur sincère, avec une intention réelle, ayant foi au Christ, il vous en manifestera la vérité par le pouvoir du Saint-Esprit. Et par le pouvoir du Saint-Esprit, vous pouvez connaître la vérité de toutes choses. »

Ces versets m'ont touchée bien plus que tous les autres versets que j'avais pu lire auparavant. J'avais toujours évité les leçons avec les missionnaires, mais après cela, j'ai commencé à assister à leurs leçons, et ils mettaient toujours l'accent sur ces mêmes versets. Cela m'a profondément marquée, car ils nous ont aidés à comprendre les différentes voix dans nos têtes ainsi que la voix du Saint-Esprit et ses dons d'amour, de réconfort et de paix, entre autres.

J'ai éprouvé un sentiment fort pour agir ! Alors un jour, après avoir terminé mes tâches matinales, je me suis sentie poussée à aller dans la chambre que je partageais avec mes sœurs pour passer un moment seule et prier sincèrement mon Père céleste afin de savoir si

ce qu'on m'avait enseigné était vrai. En faisant cela, j'ai éprouvé un sentiment de calme et de paix dans mon cœur, alors que toutes les pensées bruyantes que j'avais eues auparavant s'évanouissaient doucement et disparaissaient. J'ai également éprouvé un sentiment de bonheur. Plus tard, lorsque nous nous sommes rencontrés, les missionnaires m'ont aidé à comprendre que c'était une confirmation de la véracité [de l'Évangile] de la part de notre Père céleste.

Au bout d'un an, le 13 mars 2011, ma sœur Agnès et moi avons été baptisées en tant que membres de l'Église par notre frère Emmanuel, qui s'était fait baptiser avant nous, car nous attendions que nos parents donnent leur consentement pour notre baptême. C'était un jour dont nous avions tant rêvé, car cela semblait impossible. En effet, nous venions d'une famille où nos parents étaient issus d’une longue lignée de catholiques, et c’était presqu’un tabou de changer de religion. Cependant, le Seigneur agit de manière mystérieuse et, après mon baptême, mes autres frères et sœurs sont également devenus membres, et mon frère Stephen a finalement fait une mission à Harare, au Zimbabwe. Après être rentré de mission, il est devenu une source d'inspiration pour moi, car j'ai vu à quel point l'Évangile l'avait rendu meilleur. Je voulais tellement vivre cette expérience et servir mon Père céleste, vu toutes les bénédictions que j'avais reçues.

Après une très belle leçon donnée par ma présidente des Jeunes Filles, sœur Dianna, sur les bénédictions patriarcales, j'ai été inspirée à recevoir ma propre bénédiction patriarcale pour guider ma vie. J'en ai donc parlé à mon évêque, puis j'ai pris rendez-vous avec le patriarche. J'ai finalement reçu ma bénédiction patriarcale. Ce fut une expérience merveilleuse d'entendre le patriarche Jiles prononcer ces bénédictions sur ma tête.

En septembre 2019, les pieux d’Ouganda ont organisé le programme FSY (Jeunes, soyez forts) où mon mari Peter et moi nous sommes rencontrés. Après être rentrés du camp, nous avons commencé à sortir ensemble et j'ai réalisé qu'il venait de rentrer d’une mission honorable faite dans la mission de Nairobi, au Kenya, qui couvrait également une partie de la Tanzanie. Il vient d'une belle famille de membres où sa mère, Jessca, l’a élevé pour qu'il devienne un jeune homme craignant Dieu, humble, aimant et obéissant, ensemble avec son père, Mbiro, qui était alors président de pieu. J'ai eu l'occasion de les rencontrer, ils étaient des personnes aimantes, de même que ses frères et sœurs, et il était l'aîné. C'était la famille que je voulais connaître, dans laquelle je voulais vivre et que je voulais fonder un jour. Une famille qui servait le Seigneur, qui enseignait à ses enfants les principes de l'Évangile, qui s’efforçait de vivre ces principes et qui avait contracté des alliances sacrées dans le temple.

Peter était un miracle pour moi et il était la pièce manquante de mon puzzle. Nous avons immédiatement fixé des objectifs pour notre vie et nous avons partagé nos objectifs et nos aspirations. Cela incluait mon désir de faire une mission, que je lui ai fait savoir, et qu'il a clairement soutenu, estimant que c'était une bonne occasion pour lui de se préparer à s'installer, puisqu'il venait tout juste de rentrer de mission. Nous avions également prévu de

nous marier après que je sois rentrée de ma mission. Le 9 décembre 2021, je suis partie en mission à Kumasi, au Ghana, et je suis rentrée en mai 2023 après avoir fait une mission honorable.

Nous avons ensuite planifié notre mariage. Nous nous sommes fiancés le 31 septembre 2023, lors d'un mariage traditionnel, puis nous nous sommes mariés à l'église le 28 novembre 2023. C'était magnifique de voir nos objectifs et nos rêves se réaliser, mais nous devions encore sceller notre mariage dans la sainte maison du Seigneur. Nous avons donc commencé à planifier et à travailler pour atteindre notre objectif, car c'était l'une des promesses liées à nos bénédictions patriarcales respectives.

La vie est devenue très chargée avec le travail et d'autres choses, et pendant un certain temps, nous avons mis de côté nos objectifs concernant le scellement de notre mariage, jusqu'à ce qu'un événement tragique et triste se produise le 8 février 2025, lorsque j'ai perdu ma mère. Ce fut un événement triste, les familles étaient en deuil, un sentiment de vide a envahi tout le monde. Après les funérailles de ma mère, Rebecca, cela a été très difficile. Je continuais à faire des rêves à son sujet et au sujet de mon mari, et je me réveillais toujours pour prier afin de trouver du réconfort et pour que son âme repose en paix. Je continuais à faire ces rêves, jusqu'à ce que je demande à mon mari de me donner une bénédiction, ce qu'il fit volontiers. Au cours de cette même journée, j'ai aussi ressenti une forte inspiration pour soumettre son nom au temple pour les ordonnances, car elle n'était pas membre de l’Église. Après avoir fait cela, je me suis sentie réconfortée, et les rêves persistants à son sujet, qui me rendaient triste et inquiète, ont cessé. J'ai senti que ces rêves étaient un rappel que je devais faire ma part en accomplissant les ordonnances pour elle.

Un beau soir, après le dîner, Peter m'a parlé du retour de son président de mission au Kenya, en provenance d’Afrique du Sud, et de la façon dont il organisait une réunion pour les missionnaires qui avaient servi dans la mission de Nairobi, au Kenya, pendant qu’il était président de mission. Cela allait se faire à l'approche de l'ouverture et de la consécration du temple de Nairobi, au Kenya. Il m'a également dit que ce serait une excellente occasion d'aller nous faire sceller, puisque nous allions nous aussi à la réunion. J'ai accepté et nous avons tous deux commencé à nous préparer. Peter a également demandé à son président de mission d'officier le scellement de notre mariage, ce qu'il a accepté avec plaisir, et il est allé plus loin en réservant pour nous la date du 20 mai 2025 comme date de scellement de notre mariage. À l'approche de cette date, nous avons reçu des appels nous informant que nos réservations d'appartements avaient été approuvées et confirmées ; cependant, le transport n'était pas garanti, nous devions nous en occuper nous-mêmes ou reporter notre réservation au mois de juin. Ce fut une soirée triste, car c'était déjà vendredi et nous devions être au Kenya avant lundi pour notre rendez-vous.

Nous étions bloqués, ne sachant comment nous déplacer. Nous avons dû attendre la confirmation définitive samedi soir, qui indiquait clairement qu'il nous était impossible de voyager. Nous ne pouvions même pas aller à la banque pour retirer de l'argent pour le voyage, car elle fermait samedi après-midi et ne rouvrait que lundi, jour où nous étions censés être au Kenya.

C'était très difficile pour nous et, pendant un moment, nous ne savions pas quoi faire. Après le dîner, nous nous sommes agenouillés et avons prié. Peter a dirigé la prière et, à la fin, il a dit : « Dieu, notre Père, nous remettons nos désirs entre tes mains, même celui d'aller au temple pour être scellés dans ta sainte maison, mais que ta volonté soit faite, et non la nôtre. Amen. » Quelques minutes après ce moment, nous avons vu la main du Seigneur à l'œuvre. Un ami, qui savait que nous allions voyager, s’est renseigné sur notre voyage auprès de mon mari, et ce dernier lui a fait part de la difficulté que nous rencontrions. Nous ne savions pas encore quel était le plan du Seigneur pour nous.

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Le Seigneur utilise ses enfants pour bénir la vie des autres. Nous avons reçu un don pour payer notre billet grâce à une transaction mobile, et j'ai dû commencer à faire mes valises le soir même. Le lendemain, après avoir assisté à la réunion de Sainte-Cène, nous avons réservé un bus pour le Kenya qui partait à 17 heures, et nous sommes arrivés à Nairobi, le lendemain à 4h du matin, juste à temps pour assister à la réunion de l'après-midi avec l'ancien président de mission de mon mari qui est maintenant Elder Ephraim Msane, soixante-dix d’interrégion.

Le 20 mai 2025, à 9 heures du matin, mon adorable mari, Peter, et moi sommes entrés dans le temple. C'était un jour dont nous avions rêvé. Alors que nous marchions dans les couloirs menant à la salle de scellement, la paix et la beauté qui nous entouraient étaient tout simplement indescriptibles. À genoux devant l'autel, face à mon mari, écoutant les bénédictions prononcées et scellées pour toute l'éternité par le président Sham Omondi, en présence de nos amis et de l'ancien président de mission, des membres de la famille, en esprit, (puisqu’ils n’avaient pas pu faire le voyage avec nous) et, surtout, en présence de Dieu, notre Père, c'était tout ce qui comptait.

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Le fait de pouvoir ressentir l'assurance du Seigneur dans la salle céleste et de savoir que j'avais pu obtenir cette confirmation spirituelle après les ordonnances que nous avions accomplies pour les morts, y compris ma mère, était le plus beau sentiment qui soit.

Nous avons eu la confirmation de la main du Seigneur dans la vie de chacun d'entre nous et du pouvoir habilitant du Fils, Jésus-Christ, pour surmonter toutes les épreuves possibles dans notre vie.