La chorale interconfessionnelle et l'orchestre symphonique kimbanguiste brillent avec éclat à Kinshasa, en République Démocratique du Congo, lors de l'événement « Éclairer le monde

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Le samedi 6 décembre 2025, un événement spirituel a eu lieu au centre de pieu de Kinshasa de l'Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours en République Démocratique du Congo.

Loin de l'agitation habituelle de la ville, le concert spirituel et musical « Éclairer le monde » a transformé un après-midi ordinaire en un moment inoubliable de grâce, démontrant que la musique, la foi et l'engagement envers nos communautés sont les phares les plus brillants en fin d'année.

De 15h00 à 18h00, la grande salle polyvalente a été envahie par une vague de paix. Présidé par Jean-Pierre Haboko, soixante-dix de l'interrégion d'Afrique centrale, cet événement, qui s'inscrit dans le cadre des activités traditionnelles de Noël, a transcendé le simple cadre d'une prestation artistique pour devenir un véritable hymne à l’unité entre frères et sœurs et un hommage solennel à la naissance du Christ, notre Seigneur et Sauveur.

Dès les toutes premières notes, la chorale « Éclairer le monde » a captivé le public. Ses cantiques inspirés ont immédiatement créé une atmosphère de révérence joyeuse. L'ambiance, déjà vibrante, a été solennellement enclenchée par la prière d'ouverture du révérend pasteur Kinyamba, figure éminente de la communauté interconfessionnelle locale, mettant en évidence dès le début l'esprit d'unité qui animait ce rassemblement.

Puis vint le moment de grâce musicale qui a captivé l'assemblée. Sous la baguette experte et charismatique du maestro Armand Diangienda, l'orchestre symphonique kimbanguiste (OSK) a déployé toute la magnificence de son art. Entremêlés aux voix puissantes de la chorale « Éclairer le monde », les cordes, les cuivres et les bois ont interprété des œuvres d'une profondeur remarquable, dont une magnifique composition du maestro Ange Mambassa. Bien plus qu'une simple écoute, ce fut une véritable expérience sensorielle et spirituelle dont la mélodie, tantôt solennelle, tantôt débordante de joie, a rempli sa mission d’« éclairer » les cœurs vers la bonté et l’édification.

L'un des plus beaux symboles de cette soirée était la richesse de l'assemblée. La salle était une véritable mosaïque d'influences : Hugh et Marcy Matheson, du Congo American Languages Institute (CALI) ; Guy Wembo Lombela, directeur général du Fonds pour la promotion de l'éducation et de la formation (FPEF) ; Frère Didier Mutombo, porteur d'initiatives humanitaires ; ainsi que des responsables, des présidents de pieu, des évêques, des missionnaires à plein temps, des services et des membres de l'Église venus en grand nombre pour célébrer ce moment de lumière.

L'un des invités, M. Charles Tubadi, représentant de l'U-Report de l'UNICEF à Kinshasa, s'est adressé particulièrement aux jeunes. Son discours a résonné comme un appel à l'action. Il a présenté le volontariat comme une force transformatrice, invitant la jeunesse congolaise à « allumer des lanternes de service » au sein de ses propres communautés.

L'inspiration musicale et l'appel au service ont trouvé leur ancrage spirituel dans le message inspiré d'Elder Jean-Pierre Haboko. Reprenant l'injonction du Christ, « Soyez la lumière du monde », il en a approfondi le sens : cette lumière ne doit pas être une simple étincelle intermittente, mais une flamme constante.

Ce message a transformé l'émotion éphémère du concert en une douce et belle obligation : prolonger la beauté de cet après-midi dans des actes concrets de bonté au quotidien. Comme il l'a souligné : « Nous devons être continuellement la lumière du monde à travers nos actes quotidiens de charité. »

La prière de clôture offerte par Élie Twikala est venue sceller ce moment d’harmonie, laissant les participants le cœur léger et l’esprit nourri.

Le concert « Éclairer le monde » restera gravé dans les mémoires non pas comme une simple prestation artistique, mais comme un moment où Kinshasa a brillé d'une étincelle de paix et d'espoir partagé.