C’est dans la faculté de polytechnique à l’université de Kinshasa en République Démocratique du Congo que c’est tenu, le 1er mai 2024 une conférence sur le thème : Femme : Actrice principale du progrès en République Démocratique du Congo, Défis actuels et attentes pour l’avenir ». Organisé par la délégation facultaire via son ministère de la Condition féminine, avec le financement de l’Eglise de Jésus-Christ des saints des Derniers Jours, cette conférence a réuni toutes les étudiantes en polytechnique et d’autres invités pour réfléchir sur les défis que rencontrent les femmes, les stratégies pour les surmonter et les implications positives d'une société où les femmes peuvent pleinement contribuer au progrès national. Comment dissiper les préjugés, les stéréotypes basés sur le genre et tous les obstacles à l’émergence de la femme dans le domaine de l’ingénierie longtemps dominer le genre masculin. Une réflexion sur l'importance pour les femmes de se relever au-dessus de la ligne de démarcation, ou au-dessus des bruits de discrimination pour libérer leur plein potentiel et favoriser un avenir plus égalitaire et prospère.
Invitée à prendre la parole dans cette conférence, Harlaine Odia, responsable du département de planification stratégique de l’interrégion d’Afrique Central de L’Église de Jésus-Christ des saints de Derniers Jours, ancienne étudiante de la faculté de polytechnique de l’UNIKIN, licenciée en génie électrique/électronique, a encouragé les femmes de prendre la responsabilité de définir quel genre d’Homme elles veulent être. De prendre chaque jour l’initiative d’agir en fonction de la femme qu’elles veulent devenir. Elle a dit : « La réussite est une responsabilité personnelle face au défies actuel et avenir… Soyez vous-même, comprenez clairement vos responsabilités, identifiez les défis et développez des solutions simples »
Madame Myriam DIAVITA MAFUTA, Ingénieure Civile des constructions, doctorante a l’université libre de Bruxelles et enseignante a la faculté de polytechnique de l’UNIKIN, a soulevé le fait que certaines femmes ont été victimes de préjugés sans jamais avoir eu la chance d'essayer et que les préjugés et les stéréotypes liés au genre s’enracinent pendant la petite enfance et ils exercent une influence sur les choix de carrière des filles. « Il faut combattre ces préjugés et stéréotypes dans et par l’éducation. » a-t-elle déclaré.
Assistante a la faculté de polytechnique de l’UNIKIN et responsable chargée de la conception et calculs des routes à l’Agence Congolais des Grands Travaux, Ingénieur Katria Kamiantako, a quant à elle préconisé de déconstruire les stéréotypes sur les femmes et les sciences à travers la culture, les médias, la société, et les jouets. « nous devons amener les femmes et filles à prendre conscience de leur potentiel »
- Conference-des-Femmes-Ingenieurs,-Kinshasa.--Trois-participants
- Conference-des-Femmes-Ingenieurs,-Kinshasa.--Presentation
- Conference-des-Femmes-Ingenieurs,-Kinshasa.--Panelistes
- Conference-des-Femmes-Ingenieurs,-Kinshasa.--Dejeuner-buffet
- Conference-des-Femmes-Ingenieurs,-Kinshasa.--Harlaine-Odia
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