Communiqué de presse

La première pierre d'un complexe éducatif est posée au camp Kabila, à Kinshasa, en République Démocratique du Congo

Une cérémonie solennelle est organisée pour la pose de la première pierre d'un complexe éducatif par l'Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours au camp Kabila, à Kinshasa, en République Démocratique du Congo.

His-Excellency-Mr-Marc-Ekila,-Minister-of-Vocational-Training-and-Trades-lays-a-brick-on-the-future-building's-foundation.-11-December-2025,-Kinshasa,-DRC.-
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Son Excellence M. Marc Ekila, ministre de la Formation professionnelle et des Métiers, pose une brique sur les fondations du futur bâtiment. 11 décembre 2025, Kinshasa, République Démocratique du Congo.© 2025 by Intellectual Reserve, Inc. All rights reserved.
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Kinshasa, le 11 décembre 2025

Une atmosphère d’espoir a régné ce jeudi au sein du Camp Kabila, situé dans la commune de Lemba, Ville de Kinshasa, République Démocratique du Congo. L’événement du jour ? La pose symbolique de la première pierre d’un nouveau centre éducatif, baptisé « Centre Colonel Miguel Bangaya ». Destiné aux enfants et aux épouses des policiers et militaires, ainsi qu’aux enfants de la ville de Kinshasa, ce projet est le fruit de la réponse à l'appel retentissant du Ministère de la Formation Professionnelle et des Métiers adressé à l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours. Cette dernière, en tant que maître d’œuvre, a répondu à l’appel du ministère pour concrétiser une action visant à réduire la vulnérabilité et à renforcer le tissu social.

Le bâtiment, prévu sur deux niveaux (rez-de-chaussée plus un étage), sera bien plus qu'une simple structure. Il aspire à devenir un véritable centre d'opportunités, comprenant :

•     Trois salles de classe pour une école maternelle

•     Cinq salles de formation professionnelle

•     Une salle polyvalente

•     Huit blocs de latrines

Cette initiative répond à un constat alarmant sur le terrain. Comme l’a rappelé Son Excellence Monsieur Marc Ekila, Ministre de la Formation Professionnelle et des Métiers (MFPM), de nombreux enfants étudient encore « à même le sol, sans un cadre approprié ». Le centre vise justement à offrir un environnement digne et propice à l’apprentissage.

Le leitmotiv de la cérémonie a été le pouvoir transformateur de l’éducation. Les discours ont rappelé la célèbre pensée de Nelson Mandela : « L’éducation est l’arme la plus puissante pour changer le monde. » Une adaptation locale, partagée par Frère Didier Mutombo, Manager Régional de l’Aide Humanitaire de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, est venue en écho : « Les portes de la prison se fermeront si l’enfant de la rue est éduqué. » Le nom du centre rend hommage au Colonel Miguel Bangaya, un policier décrit comme ayant « travaillé bec et ongles contre le banditisme juvénile ». Pour le ministère, il incarne l’engagement et la réussite au service de la communauté que le projet souhaite inspirer.

Les bénéficiaires, représentés par Madame Thérèse Alonga Boni, Présidente de l’Association des épouses des policiers, et Maître Fernando Beze, Président de l’Association des enfants des policiers et militaires, ont exprimé leur vive gratitude.

La cérémonie a bénéficié de la présence de plusieurs autorités : Son Excellence Monsieur le Ministre Marc Ekila, Ministre de la Formation Professionnelle et des Métiers, a salué à plusieurs reprises l’Église pour avoir « répondu à l’appel de son ministère ». Son collègue, Son Excellence Monsieur Éliézer Ntabwe, Ministre Délégué auprès du Ministre de la Défense Nationale et Anciens Combattants, en charge des Anciens Combattants, a souligné l’importance stratégique d’investir ainsi dans le capital humain.

Le président Richard Kialungula, deuxième conseiller dans la présidence de pieu de Ngaba, représentant l'Église, a lancé un appel solennel aux futurs utilisateurs : « La seule chose que nous puissions vous demander est de prendre soin de cet ouvrage pour les générations à venir. » Cet appel a été relayé par Mme Lydia Mukuna, qui a souligné que « les bonnes œuvres restent gravées dans la mémoire ». Au-delà de l'aide confessionnelle, ce projet s'inscrit dans une vision de citoyenneté partagée. Comme l'a expliqué frère Didier Mutombo : « Non pas pour que vous deveniez membres, mais parce que nous sommes tous concitoyens, enfants de notre Père céleste. »

La première pierre a maintenant été posée. Elle symbolise l'espoir de voir s’ériger, brique par brique, un lieu où l'intelligence — « la gloire de Dieu » — sera cultivée afin de renforcer, de manière durable, le tissu économique et social de la République Démocratique du Congo, en commençant par ceux qui veillent chaque jour à sa sécurité.