Conférence 2025 de l'ACLARS, Ben Guerir, Maroc

La 12e édition de la conférence annuelle du Consortium Africain d'Etudes Juridiques et Religieuses (ACLARS) s'est tenue du 18 au 21 mai 2025 sur le magnifique campus de l'Université Mohammed VI Polytechnique de Ben Guérir, au Maroc.

Ayant pour thème « Droit, religion et travail en Afrique », la conférence a attiré plus de 150 délégués venus de 21 pays africains, des États-Unis, du Royaume-Uni et d'Australie.

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Lors de la séance d'ouverture, Elder Alfred Kyungu, Soixante-dix Autorité générale et président de la région d'Afrique de l'Ouest de l'Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, a remercié les organisateurs de lui avoir donné l'occasion d'assister à la conférence. « Je suis reconnaissant d'être parmi vous à la conférence du Consortium africain pour les études de droit et de religion sur le thème « Droit, religion et travail en Afrique ». Je tiens à remercier le président El Habti de l'Université polytechnique Mohammed VI de nous avoir accueillis sur son campus, ainsi que tous les organisateurs qui ont rendu cette conférence possible. »

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« Il est important que nous nous réunissions ici, au Maroc, qui, depuis des siècles, s'efforce d'être un modèle de diversité religieuse et culturelle, de respect interreligieux et de pluralisme religieux. C'est le Maroc qui a accueilli et offert un refuge à des milliers de musulmans et de juifs fuyant les persécutions religieuses dans la péninsule ibérique aux XVe et XVIe siècles », a-t-il déclaré.

Outre son histoire de pluralisme religieux, le Maroc est également depuis de nombreuses années un lieu de rencontre pour des discussions constructives sur le droit, la religion et la paix durable. Puissions-nous tous déployer tous nos efforts pour protéger la religion et les croyants dans leurs activités, afin de contribuer à la paix en Afrique.

A. Lahcen Ben Brahim Sguenfle, président du Conseil local des oulémas de la préfecture de Skhirate-Temara, a déclaré, lors de son intervention sur le thème de la conférence : « On ne peut pas créer de richesse sans travail. L’homme est le représentant de Dieu sur terre, et Dieu l’a placé là pour la gérer sans lui nuire ni semer le chaos. Notre religion nous enseigne à protéger notre environnement. »

Amal Idrissi, professeure à l'Université Moulay Ismaïl de Meknès, au Maroc, s'exprimant sur l'impact des femmes sur le marché du travail au Maroc, a déclaré que même si les femmes représentent 53 % de la population marocaine, leur influence sur le marché du travail reste très faible. « Bien qu'il existe des lois pour encourager et protéger les femmes sur le lieu de travail, elles ne peuvent à elles seules changer une société. Des pratiques culturelles fortes et des institutions traditionnelles empêchent des lois pourtant efficaces d'avoir l'effet escompté », a-t-elle déclaré.
La conférence est organisée en séances plénières, avec des tables rondes et des séances de discussion. Les thèmes abordés lors des différentes séances sont les suivants :

• Droit, religion et travail en Afrique – Tenues religieuses et fêtes religieuses sur le lieu de travail
• Droit, religion et autonomie de l'Église – Relation entre religion et État en Afrique
• Travail des enfants en Afrique
• Diversité religieuse et minorités religieuses sur le lieu de travail, exploitation des travailleuses en Afrique

La 13e édition de la conférence se tiendra du 17 au 20 mai 2025 à Kigali, au Rwanda.

Les délégués assisteront à la 12e conférence annuelle de l'ACLARS au Maroc, en mai 2025.
Alfred Kyungu prendra la parole lors de la 12e conférence annuelle de l'ACLARS au Maroc, en mai 2025.
Les délégués assisteront à une réunion en petits groupes lors de la 12e conférence annuelle de l'ACLARS au Maroc, en mai 2025.

Les professeurs Brent Scharffs et Cole Durham remettent un prix aux organisateurs de la 12e conférence annuelle de l'ACLARS au Maroc, en mai 2025.